Marceline DESBORDES VALMORE (1786 - 1859) (7 citations).
"Les femmes, je le sais
ne doivent pas écrire,
j'écris, pourtant,
Afin que dans mon cœur au loin
tu puisses lire
Comme en partant."
(In L'Aurore en fuite : Une Lettre de femme. Points, 2010, p. 159).
"J'étais à toi peut-être avant de t'avoir vu.
Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne ;
Ton nom m'en avertit par un trouble imprévu.
Ton âme s'y cachait pour éveiller la mienne.
Je l'entendis un jour et je perdis la voix ;
Je l'écoutai longtemps, j'oubliai de répondre.
Mon être avec le tien venait de se confondre ;
Je crus qu'on m'appelait pour la première fois."
(In Elegie. Poésies, 1822, p. 37).
"Quand ta voix saisissante atteint mon souvenir,
Je tressaille, j'écoute... et j'espère immobile."
(In L'Aurore en fuite : poèmes choisis ; L'attente, 2010, p. 66).
"Sans signer ma tristesse,
Un jour, au seul que j'aime
J'écrivis en secret : "Elle attend : cherche-la !
Devine qui t'appelle, et réponds : me voilà !"
Et quand il accourut,
Quand je venais moi-même,
Quand je retins le cri
D'un bonheur plein d'effroi,
Il n'a pas dit : "C'est elle !"
Il n'a pas dit : "C'est toi !"."
(In L'Aurore en fuite : La jalouse. Points, 2010, p. 72).
"Qui me rendra ces jours où la vie a des ailes."
(In L'Aurore en fuite : poèmes choisis ; L'impossible, 2010, p. 85).
(In L'Aurore en fuite : Une Lettre de femme. Points, 2010, p. 159).
"J'étais à toi peut-être avant de t'avoir vu.
Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne ;
Ton nom m'en avertit par un trouble imprévu.
Ton âme s'y cachait pour éveiller la mienne.
Je l'entendis un jour et je perdis la voix ;
Je l'écoutai longtemps, j'oubliai de répondre.
Mon être avec le tien venait de se confondre ;
Je crus qu'on m'appelait pour la première fois."
(In Elegie. Poésies, 1822, p. 37).
"Quand ta voix saisissante atteint mon souvenir,
Je tressaille, j'écoute... et j'espère immobile."
(In L'Aurore en fuite : poèmes choisis ; L'attente, 2010, p. 66).
"Sans signer ma tristesse,
Un jour, au seul que j'aime
J'écrivis en secret : "Elle attend : cherche-la !
Devine qui t'appelle, et réponds : me voilà !"
Et quand il accourut,
Quand je venais moi-même,
Quand je retins le cri
D'un bonheur plein d'effroi,
Il n'a pas dit : "C'est elle !"
Il n'a pas dit : "C'est toi !"."
(In L'Aurore en fuite : La jalouse. Points, 2010, p. 72).
"Qui me rendra ces jours où la vie a des ailes."
(In L'Aurore en fuite : poèmes choisis ; L'impossible, 2010, p. 85).
"Courez donc, ma plume,
Courez : vous savez bien qui vous l'ordonne
Je vous livre mes heures
Afin qu'elles laissent
Par vous, une faible trace de leur passage
dans cette vie."
(In L'Aurore en fuite : Une plume de femme. Points, 2010, p. 131).
"Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes
Courez : vous savez bien qui vous l'ordonne
Je vous livre mes heures
Afin qu'elles laissent
Par vous, une faible trace de leur passage
dans cette vie."
(In L'Aurore en fuite : Une plume de femme. Points, 2010, p. 131).
"Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes
C'est entendre le ciel sans y monter jamais."
(In les séparés).
(In les séparés).
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