Fédor Mikhaïlovitch DOSTOIEVSKI (1821 - 1881) (20 citations).
"Les souvenirs, qu'ils soient joyeux, qu'ils soient amers, ils vous torturent toujours ; moi, du moins, c'est ainsi ; mais cette torture est douce." (Dostoïevski In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 69).
"Il permettait avec plaisir de rire de lui à gorge déployée, de la manière la plus indécente, en face, mais, en même temps -ma main au feu- son coeur geignait et s'inondait de sang à la pensée que ces auditeurs fussent si ingratement cruels, qu'ils pussent rire non d'un fait, mais de lui-même, de sa propre personne -son coeur, sa tête, son aspect extérieur, toute sa chair, tout son sang." (In Polzounkov ; trad. de André Markowicz, Actes Sud, Collection Babel, 1992, p. 12).
"Il va de soi qu'il n'avait jamais pu s'endurcir, devenir une canaille complète. Son coeur était trop agité, trop bouillant !" (In Polzounkov ; trad. de André Markowicz, Actes Sud, Collection Babel, 1992, p. 113).
"Ce qui est dur, c'est d'être tellement dans l'inconnu, de ne pas avoir d'avenir, de ne pas même pouvoir essayer de deviner ce qu'il en sera de moi." (Fédor Dostoïevski In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 19).
"Ca arrive bien, comme ça, de s'égarer dans ses propres sentiments et de battre la campagne. Ca ne provient de rien d'autre que d'un trop plein d'une stupide flamme dans le coeur." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 22).
"Une chose étrange -c'est dur, mais, les souvenirs, c'est comme s'ils étaient doux. Même ce qui était mal, ce qui me faisait rager parfois, dans les souvenirs, c'est comme si ça se nettoyait du mal, et ça se présente à mon imagination sous un air attrayant." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 24).
"J'ai mal à la tête, et mal au dos, aussi, un peu, et les pensées que j'ai, elles sont bizarres, un peu, et, elles aussi, c'est comme si elles avaient mal." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 25).
"Chez eux, dans leur chambre, c'est toujours calme, pas un bruit, à croire qu'il n'y a personne. Même les enfants, on ne les entend pas. Et ça n'arrive jamais que les enfants soient dissipés, qu'ils jouent, et, ça, c'est mauvais signe." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 33).
"Aujourd'hui, toute la journée, je n'ai fait que penser à vous. J'ai le coeur rongé pour vous." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 34).
"La minute fut étrange, je fus comme trop sincère, trop franche ; l'empressement, une exaltation étrange s'emparèrent de moi." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 68).
"J'étais d'une humeur des plus étranges ; j'avais le coeur tout doux, les larmes aux yeux -je ne lui cachai rien et lui racontai tout, tout -l'amitié que j'éprouvais pour lui, mon désir de l'aimer, de vivre avec lui coeur à coeur, de le consoler, de l'apaiser." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 68).
"Je lisais d'abord pour ne pas m'endormir, puis plus attentivement, puis avec avidité ; devant moi s'ouvraient soudain beaucoup de choses nouvelles, dont jusqu'ici je n'avais rien soupçonné." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 70).
"Nous parvenions parfois à échanger quelques mots, souvent vides et insignifiants, mais, moi, il me plaisait d'y donner une grande importance, une valeur particulière, pleine de sous-entendus." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 70).
"J'étais incapable de pleurer, mais j'avais l'âme déchirée en lambeaux." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 82).
"Je ressens les choses d'une façon douloureuse, à fleur de peau ; mes impressions me font toujours mal." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 86).
"Si vous devez prendre à coeur tout ce qui tient d'autrui, et compatir si fort à tout, il y a, je vous jure, de quoi être le plus malheureux des hommes." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 169).
"Eux, mes persécuteurs, ils disaient que même ma silhouette elle était indécente, et ils se moquaient de moi, et moi aussi, j'ai commencé à me moquer de moi ; ils disaient que j'étais bouché, et moi aussi, vraiment, je pensais que j'étais bouché, et, là, vous êtes apparue, et, toute ma vie de pénombre, vous me l'avez illuminée, tellement que mon coeur et puis mon âme se sont illuminés, et j'ai trouvé le repos de l'âme et j'ai compris que je n'étais pas pire que les autres ; que seulement, bon, je ne brille en rien, je n'ai pas le lustre, pas le ton, mais que, malgré tout, je suis un être humain, que, par le coeur et par les pensées, je suis un être humain." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 189).
"Toute la journée, je me suis trouvé dans un état second, je n'avais plus envie de rien du tout ; une telle tristesse, une telle angoisse qui m'avaient pris ! Le froid dans le coeur, la nuit dans l'âme." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 213).
"Si c'est cela le monde, je veux rendre mon billet d'entrée, dit Ivan Karamazov." (Cité par Enrico Castelli In L'enquête quotidienne, PUF, 1959, p. 60).
"Ce qui est dur, c'est d'être tellement dans l'inconnu, de ne pas avoir d'avenir, de ne pas même pouvoir essayer de deviner ce qu'il en sera de moi." (Fédor Dostoïevski In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 19).
"Regarder en arrière, cela fait simplement peur. C'est une telle douleur que le coeur se déchire en deux rien qu'à s'en souvenir." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 19).
"Ca arrive bien, comme ça, de s'égarer dans ses propres sentiments et de battre la campagne. Ca ne provient de rien d'autre que d'un trop plein d'une stupide flamme dans le coeur." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 22).
"Une chose étrange -c'est dur, mais, les souvenirs, c'est comme s'ils étaient doux. Même ce qui était mal, ce qui me faisait rager parfois, dans les souvenirs, c'est comme si ça se nettoyait du mal, et ça se présente à mon imagination sous un air attrayant." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 24).
"J'ai mal à la tête, et mal au dos, aussi, un peu, et les pensées que j'ai, elles sont bizarres, un peu, et, elles aussi, c'est comme si elles avaient mal." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 25).
"Chez eux, dans leur chambre, c'est toujours calme, pas un bruit, à croire qu'il n'y a personne. Même les enfants, on ne les entend pas. Et ça n'arrive jamais que les enfants soient dissipés, qu'ils jouent, et, ça, c'est mauvais signe." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 33).
"Aujourd'hui, toute la journée, je n'ai fait que penser à vous. J'ai le coeur rongé pour vous." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 34).
"La minute fut étrange, je fus comme trop sincère, trop franche ; l'empressement, une exaltation étrange s'emparèrent de moi." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 68).
"J'étais d'une humeur des plus étranges ; j'avais le coeur tout doux, les larmes aux yeux -je ne lui cachai rien et lui racontai tout, tout -l'amitié que j'éprouvais pour lui, mon désir de l'aimer, de vivre avec lui coeur à coeur, de le consoler, de l'apaiser." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 68).
"Je lisais d'abord pour ne pas m'endormir, puis plus attentivement, puis avec avidité ; devant moi s'ouvraient soudain beaucoup de choses nouvelles, dont jusqu'ici je n'avais rien soupçonné." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 70).
"Nous parvenions parfois à échanger quelques mots, souvent vides et insignifiants, mais, moi, il me plaisait d'y donner une grande importance, une valeur particulière, pleine de sous-entendus." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 70).
"J'étais incapable de pleurer, mais j'avais l'âme déchirée en lambeaux." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 82).
"Je ressens les choses d'une façon douloureuse, à fleur de peau ; mes impressions me font toujours mal." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 86).
"Si vous devez prendre à coeur tout ce qui tient d'autrui, et compatir si fort à tout, il y a, je vous jure, de quoi être le plus malheureux des hommes." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 169).
"Eux, mes persécuteurs, ils disaient que même ma silhouette elle était indécente, et ils se moquaient de moi, et moi aussi, j'ai commencé à me moquer de moi ; ils disaient que j'étais bouché, et moi aussi, vraiment, je pensais que j'étais bouché, et, là, vous êtes apparue, et, toute ma vie de pénombre, vous me l'avez illuminée, tellement que mon coeur et puis mon âme se sont illuminés, et j'ai trouvé le repos de l'âme et j'ai compris que je n'étais pas pire que les autres ; que seulement, bon, je ne brille en rien, je n'ai pas le lustre, pas le ton, mais que, malgré tout, je suis un être humain, que, par le coeur et par les pensées, je suis un être humain." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 189).
"Toute la journée, je me suis trouvé dans un état second, je n'avais plus envie de rien du tout ; une telle tristesse, une telle angoisse qui m'avaient pris ! Le froid dans le coeur, la nuit dans l'âme." (In Les pauvres gens, Actes Sud, Collection Babel, 2001, p. 213).
"Si c'est cela le monde, je veux rendre mon billet d'entrée, dit Ivan Karamazov." (Cité par Enrico Castelli In L'enquête quotidienne, PUF, 1959, p. 60).
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